Un coin de paradis près d’un lac le plus connu au monde, le lac Titicaca! Je te parle de Copacabana (non non, ce n’est pas juste une plage du Brésil) et de Puno, les deux villes les plus touristiques du lac.
Trajet
Pour arriver jusqu’à Copacabana, la ville bolivienne du lac, je prends un bus depuis la Paz. Jusqu’au moment où l’on s’arrête en face d’une rivière. Je descends du bus pour traverser la rivière avec un petit bateau qui ne semble pas des plus sécuritaires. Depuis l’autre rive, je vois le bus monter sur une planche de bois à moteur, finalement, c’est peut-être mieux le bateau. Après une vingtaine de minutes, le bus est de l’autre côté et je finis la route jusqu’à Copacabana.
Copacabana
Copacabana est une ville très touristique et ça se voit dès que j’y rentre. Des gens dans le rue me demandent plus ou moins fermement de venir manger dans leur restaurant ou de dormir dans leur hôtel. Malheureusement pour eux, j’ai déjà une réservation, l’Hostal Brisas del Titicaca que je ne conseille pas vraiment. Juste avant, dans le bus, un homme est venu nous parler de son hôtel avec vue sur le lac, petit-déjeuner et belle chambre privée. Il est moyen cher que mon hôtel où je n’ai même pas de fenêtre. Heureusement, j’ai une réservation pour seulement une nuit, je change d’hôtel pour avoir une magnifique vue sur le lac Titicaca pour 6€ par nuit.
La ville est parsemée de restaurants et d’hôtels dont une lignée le long de la plage qui proposent de la truite sous toute ses formes pour deux fois rien. C’est donc là que je prends mon premier repas avec une truite frite fraîchement pêchée. Je pars ensuite pour le cerro Calvario. Je ne sais pas où est le chemin, je demande à un policier qui me montre une chemin dans la montagne. Au final, je ne suis pas sûr que ce soit le chemin officiel. Je finis dans un endroit rempli de bouteilles cassées et de débris, à escalader un petit mur pour passer du bon côté du sommet. De là, j’ai une vue magnifique sur tout le lac. Je vois quelques îles et montagnes aux alentours. Un petit endroit de paradis a à peine une heure de marche du centre. C’est en rebroussant chemin que je vois un beau chemin pavé me ramenant à la ville, ça doit être celui-là le passage officiel.
Iles flottantes
Normalement, les îles flottantes sont du côté péruvien. Mais il en existe des fausses montées sur pilotis du côté bolivien. On y retrouve des restaurants et c’est à peu près tout. Pour venir jusque-là, il faut prendre un petit bateau qui part lorsqu’il est plus ou moins rempli pour 3€. On reste là 40 minutes, le trajet en bateau dure 20 minutes. Il y a moyen de sortir des îles grâces à des ponts et rejoindre une petite plage. Ce n’est pas la chose la plus extraordinaire que j’ai vue, mais la vue depuis le bord de l’eau est intéressante et ça donne un autre point de vue sur le lac.
Isla del sol
La plus grande île du lac se trouve en Bolivie, la isla del sol. Même si c’est assez touristique, j’y découvre une ambiance assez authentique. Les fermiers en train de ramasser l’avoine dans les champs, les bergers avec les moutons. Le prix des restaurants n’est pas très excessif et j’y suis plutôt seul. Les cuisinières sont toutes souriantes quand j’arrive et elles ne me harcèlent pas pour aller manger chez elles. Cette tranquillité me fait me sentir bien sur cette petite île.
Mais d’abord, il faut que je trouve mon hôtel pour la nuit. Lors de la réservation, je n’ai pas regardé où il se trouvait, j’aurais peut-être dû. Il est presque en haut de l’île, 200 mètres plus haut que le lac. Avec mes deux sacs, ce n’est pas facile de monter. Et ici, pas de voiture, juste quelques mules pour monter les commissions.
Il n’y a pas grand-chose à faire sur l’île à part se promener. Le chemin n’est pas toujours très clair, mais vu la taille de l’île, il n’y a aucune chance de se perdre. Je vais jusqu’au mirador près de mon hôtel et le temple du soleil de l’autre côté de l’île. Malheureusement, je ne peux pas aller plus loin. Il y a un conflit entre la partie nord et sud de l’île et l’accès au nord m’est interdit. C’est dommage, car tous les sites incas sont de ce côté. Cela n’enlève rien à la beauté de cette île que j’ai adorée.
Puno
Après Copacabana, je me suis dirigé vers Puno, une ville au bord du lac Titicaca mais côté péruvien cette fois-ci. L’ambiance est tout autre, adieu l’endroit calme, authentique et où les gens sont sympas. Je me retrouve dans une ville très moche qui court après les touristes. Un bel exemple avec les îles Uros (flottantes). A première vue, ça a l’air chouette, des îles construites à partir de plantes et qui flottent sur l’eau. La réalité est tout autre!
Je me retrouve dans un tour jusqu’à une de ces îles. Le président de l’île se présente et nous demande de dire d’où on vient, on doit ensuite applaudir tout le monde dès qu’il dit le nom de son pays : premier moment gênant.
Il nous explique comment construire les îles flottantes, les matériaux utilisés et comment se passe la vie ici. Vient ensuite une visite des maisons. On est séparé en trois groupes, on part chacun avec une femme vers une maison différente. La nôtre a l’air d’être shootée, elle est vraiment à l’ouest. Elle nous demande de nous asseoir à l’intérieur, dont un sur son lit et là, rien ne se passe. Elle ne dit rien …. Moment gênant numéro deux. Pour casser le blanc, on essaye de lui poser quelques questions puis on sort.
On doit prendre un autre bateau pour aller vers une autre île où il y a un restaurant. Avant de partir, les trois femmes se mettent au bord de l’eau et commencent à chanter. D’abord dans leur dialecte, puis en espagnole avec « Vamos à la Playa » et enfin, en français où elles chantent « Alouettes ». Moment gênant numéro trois.
Après cette expérience, j’ai décidé de quitter Puno immédiatement.
Infos pratiques
- Hôtel Copacabana : El Mirador, vue sur le lac avec le petit-déjeuner pour un prix dérisoire.
- Hôtel isla del sol : Hostal del sol, assez cher, bon petit-déjeuner et se trouve au sommet de l’île.
- Hôtel Puno : Ururi Stay Puno, petit-déjeuner correct, chambre correct et personnel sympathique.
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